Les oméga-3 sont des acides gras polyinsaturés que l’on trouve en grande quantité dans certains poissons gras et dans des végétaux comme le colza, le soja, le lin, la cameline ou la noix. Ils sont aussi disponibles en compléments alimentaires sous divers conditionnements. Leurs bienfaits sur la santé sont nombreux, particulièrement chez les bébés où une consommation et après la naissance contribue au développement du cerveau de l’enfant.
Les oméga-3, des compléments alimentaires qui aident les enfants à être mieux dans leur peau
Les enfants nés de mère ayant consommé des acides gras pendant les trois derniers mois de la grossesse ont un quotient intellectuel plus élevé que les autres, selon une étude de l’Université de Pennsylvanie, aux Etats-Unis. C’est pendant ce trimestre crucial que le cerveau du fœtus emmagasine le plus d’acide docosahexaénoïque (ADH) et d’acide eicosapentanoïque (AEP), les des types acides gras contenus dans la chair de poisson gras. Les fonctions cognitives du cerveau sont boostées par ces acides gras, que ce soit sur le plan de la mémorisation, l’acuité visuelle ou la capacité d’apprentissage.
Selon toujours l’étude, les enfants de 8 à 16 ans qui consomment des oméga-3 rencontrent moins de problèmes relationnels et sont moins angoissés. En effet, ces acides gras réduisent notablement les comportements agressifs et antisociaux en régulant l’humeur et en favorisant l’ouverture à l’extérieur. Au lieu de déplorer les excès d’irritabilité ou le renfermement de leur enfant, les parents pourraient donc s’assurer qu’ils ont suffisamment d’oméga-3 dans leur alimentation.
Les effets positifs des oméga-3 chez les enfants hyperactifs
Selon une autre étude initiée par l’Université d’Oxford, au Royaume-Uni, les enfants atteints de troubles de l’attention et d’hyperactivité (TDHA) présentent un déficit en acide gras oméga-3. Ce genre de trouble touche entre 3 et 5% des enfants en âge scolaire. Il se manifeste sous différentes formes : difficulté à se concentrer, à terminer une tâche, impulsivité, distraction, imagination débridée… Il en résulte des difficultés à l’école, avec les amis et dans le cercle familial.
Aucun traitement curatif des TDHA n’est disponible aujourd’hui, les médicaments et les thérapies comportementales contribuent seulement à réduire les symptômes, mais ne sont pas recommandés sur le long terme. Des recherches ont permis de déterminer que les enfants atteints de ces troubles présentent des taux sanguins d’oméga-3 plus faibles que les autres, et une amélioration est constatée après une période de supplémentation. Par ailleurs, compte tenu des faibles risques d’effets secondaires, les acides gras se présentent comme une excellente alternative.